Albert Paley: l'ornementation corporelle

Albert Paley est connu comme un sculpteur depuis 1974 quand il a été acclamé à l'échelle nationale pour avoir créé les portes forgées de la galerie Renwick du Smithsonian. 

Il étudiait la sculpture à la Tyler School of Art au début des années soixante quand il suivit un cours de joaillerie avec Stanley Lechtzin, responsable du département joaillerie de l'école. 

Paley a jonglé avec de petites sculptures et des bijoux pendant quelques années, mais la sculpture semble avoir gagné au milieu des années soixante-dix, à en juger par l'armure qu'il fabriquait alors. 

"J'approchais des bijoux comme une forme d'art, pas un accessoire de mode. 

Alors que ses pendentifs étaient souvent érotiques, ses broches ont tendance à refléter sa fascination pour l'Art nouveau et la civilisation classique. 

Même lorsque ses fibules suivaient la forme classique (contrairement à celle ci-dessous), elles pouvaient mesurer six pouces de large, mais conçues pour l'idée de l'artiste de la femme parfaite: forte, indépendante, "avec une certaine personnalité qui pourrait la porter". de ses bijoux, ces broches surdimensionnées font allusion au grand travail à venir.

Broche "Double Fibula" d'Albert Paley en or, argent, bronze, perles, pierre de lune et labradorite, 1968

Il avait établi sa carrière en tant que joaillier de studio et enseignait l'orfèvrerie. 

En 1974, travaillant toujours comme joaillier, il soumet des dessins pour les portes du portail de la Galerie Renwick du Smithsonian et, à sa grande surprise, gagne la commande. 

«Avec le recul, je n'aurais jamais pensé que cela changerait ma carrière de la même façon, mais à cause de la réputation du Renwick, j'ai reçu d'autres commandes qui m'ont amené dans le contexte de l'architecture», raconte Paley. . 

Portal Gates, 1974, en acier forgé et fabriqué, laiton, bronze et cuivre. Renwick Gallery, Musée national d'art américain du Smithsonian Institute

Il était également frustré par le mouvement des bijoux d'art. 

Peu de temps après, Paley a renoncé aux bijoux, récupérant des pièces de diverses galeries et les enfermant. 

J'ai visité le studio animé et caverneux de Paley au milieu des années 1990, en mission pour le magazine Art & Antiques. 

Il n'échangerait pas ces projets ambitieux mais manquerait parfois l'intimité et l'indépendance de la vie de Goldsmith. 

Il y a quelques années, il a reçu une commande pour un pendentif et dépoussié tranquillement ses outils de bijoux pour le faire.